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Échos de l'actualité sociale et de la santé (20 juin 2013)


© Philippe Geluck

Enquête européenne : dis-moi comment tu te nourris…

… et je te dirai si tu contribues à te forger une santé de fer. La Belgique collabore dorénavant à l’étude européenne NutriNet-Santé, lancée sur le Web. Un appel aux volontaires est lancé.

D’une façon assez étonnante, les dernières informations à large échelle sur l’alimentation des Belges datent de 2004. Or, en dix ans, les mœurs en matière de nourriture ont passablement évolué. Citons, simplement, le retour en grâce d’une certaine alimentation “naturelle” et, ce qui est parfois contradictoire, la désaffection croissante des repas pris à domicile au profit du repas en snack. Personne ne sait au juste, par ailleurs, si les campagnes de sensibilisation à une alimentation plus saine portent vraiment leurs fruits.

C’est donc avec attention qu’on suivra les résultats de l’étude NutriNet- Santé, dont le volet belge vient d’être lancé avec l’appui des autorités politiques dans la foulée de l’étude déjà menée en France depuis 2009. Il s’agit, en gros, de recruter 50.000 Belges francophones et de les inviter à communiquer régulièrement, comme des centaines de milliers d’autres Européens, la composition de leurs assiettes à des spécialistes de la nutrition.

Les concepteurs d’une telle opération – “la plus grande étude de ce type lancée sur Internet dans le monde” – veulent mieux comprendre les liens entre alimentation et santé. Et, notamment, prévenir les maladies chroniques comme l’hypertension, le diabète, l’obésité, le cancer, etc. Les volontaires ont la garantie d’avoir affaire à une étude strictement publique, sans connotation commerciale. Plusieurs fois par an, ils devront décrire en détails leur repas en ligne, y compris les quantités ingérées. Confidentialité garantie.

On verra, à la longue, si cette étude basée sur le volontariat accouchera d’une image suffisamment fine des mœurs alimentaires de tous les Belges, y compris ceux qui restent en dehors des canaux classiques de sensibilisation. Et si elle permettra d’aller de l’avant, au-delà des messages classiques de prévention bien connus : “plus de légumes”, “plus de fibres”, “moins de graisses saturées”, etc. En France, disent ses acteurs, elle permettra, par exemple, d’évaluer la politique de taxation des boissons sucrées. En Belgique, on n’en est pas encore à prendre de telles dispositions, malgré les appels de nombreux spécialistes. Savoir et mieux connaître, c’est bien. Agir, c’est bien aussi, à l’aune des expériences de nos voisins.

//PHL

>> Infos : www.etude-nutrinet-sante.be

© www.preventionsida.org

Maladies sexuellement transmissibles : les adultes aussi

Le sexe, c’est où, avec qui, comme vous voulez. Mais toujours protégés”. Tel est le message clef – et tous publics – de la nouvelle campagne de prévention de la Plateforme Prévention Sida. Diffusé à certaines heures…

A force de voir les moins de 25 ans ciblés par les campagnes de sensibilisation au sida et aux infections sexuellement transmissibles (IST), on en oublierait presque cette réalité : les adultes sont les plus fragiles. Ainsi, au niveau épidémiologique, la tranche d’âge la plus concernée par l’infection au VIH (Sida) est formée par les 30 à 39 ans chez les hommes et les 25 à 34 ans chez les femmes. Jeunes, certes, mais plus des adolescents… Autre critère : pour la syphilis, l’âge moyen des malades en Belgique est de 40 ans pour les hommes et 43 ans pour les femmes. Pour la gonorrhée, 33 et 29 ans…

A la plate-forme Prévention Sida, on ne s’étonne pas vraiment de ces chiffres. On estime, en effet, que les adultes se sentent moins concernés par les IST et sont en réalité plus exposés que les jeunes. Leur situation – divorce, célibat, rencontre internet, partenaire de passage… – les met en situation de vulnérabilité particulière : ils se protègent moins et ne se font pas assez souvent dépister. Or, savoir si l’on est infecté par une IST permet à la personne concernée d’éviter plus facilement la transmission à son partenaire. Pour la deuxième année consécutive, la Plate-forme met donc l’accent, à partir de ce mois de juin, sur un double message destiné aux adultes. Primo, “utiliser un préservatif, ce n’est pas uniquement une affaire de jeunes”. Secundo, “faites-vous dé-pister”.

Il faut dire que 42 organismes actifs dans le dépistage et la promotion de la santé avaient réservé un accueil positif aux messages véhiculés par la campagne de l’année dernière, les jugeant non moralisateurs et aptes à toucher un public très varié. Cette année, le public cible a encore été élargi. Il comprend dorénavant les couples d’origine étrangère, les femmes ayant des relations sexuelles avec d’autres femmes et les couples sérodifférents (où l’une des personnes est séropositive). Seul bémol, les autorités de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont décidé, “pour éviter de choquer un public trop jeune ou non-averti”, de ne diffuser les messages de prévention, en radio et en TV publiques, qu’après 22 heures.

//PH

>> Infos : www.preventionsida.org - 02/733.72.99.

© FGF

Entreprendre pour les générations futures

Depuis sept ans, la Fondation pour les générations futures met en lumière des initiatives orientées vers le développement durable au quotidien. Elle décerne le “grand prix pour les générations futures”. Le concept de développement durable, plutôt abstrait voire fourre-tout aux yeux du grand public, prend des allures bien concrètes, quand il se matérialise en lauréats.

Ici, une droguerie sociale et écologique où l’on apprend à fabriquer des produits d’entretien. Là, un hôtel deux étoiles qui propose des produits locaux et vise la réinsertion de personnes généralement exclues du marché du travail. Ici, une coopérative agricole qui regroupe consommateurs et agriculteurs autour de la production de paniers de fruits et de légumes. Là, une entreprise spécialisée dans l’aménagement de bureaux, qui offre une deuxième, voire une troisième vie au mobilier…

Chaque finaliste (un par province et un pour la Région bruxelloise) illustre la richesse des traductions possibles du développement durable. Une réussite pour la Fondation qui entend inspirer largement. Pour guider la sélection des lauréats, une formule résume les dimensions qu’ils ont à intégrer au mieux : les “4P” – environnement (Planet), économie (Prosperity), bien-être social (People) et bonne gouvernance ouverte à la participation (Participation). Mais, foi de président de jury, il n’est pas simple de départager les lauréats repérés dans les différentes provinces. Parce que les projets sont enthousiasmants, mais aussi, explique Bernard Mazijn (UGent), parce que les origines sont diverses, venant tantôt de l’économie régulière, tantôt de l’économie sociale. “Pas facile de comparer des pommes et des poires”. Il n’empêche : il a fallu trancher.

La chocolaterie Belvas à Ghislenghien remporte le grand prix. Son leitmotiv : l’équitable et le bio. Ses produits sont d’ailleurs majoritairement vendus dans les magasins bio. Le chocolat de Belvas, labellisé Max Havelaar, entend garantir une juste rétribution aux producteurs du Sud qui fournissent les matières premières : le cacao, les noix de coco, les pistaches, les amandes... Belvas travaille principalement avec des coopératives du Pérou, d’Equateur et de Saint-Domingue. Et ce n’est pas la seule labellisation que compte l’entreprise. Elle est également certifiée Emas, attestant du management environnemental en vigueur dans l’usine (récupération de chaleur, recyclage, basse consommation…). Quant au “p” de “People”, Belvas – qui tourne après huit ans avec quinze emplois fixes et une dizaine de saisonniers – se prévaut de compter une moitié de travailleurs autrefois chômeurs de longue durée. Quoique récente, la chocolaterie atteste d’une “maturité” qui a séduit le jury.

A noter aussi pour cette fournée 2013 : l’hôtel ‘tRoodhof à Bruges (service hôtelier et projet de réinsertion socioprofessionnelle) a reçu une mention spéciale du jury pour son approche sociale. Et les Grignoux à Liège (cinémas d’art et d’essai et entreprise culturelle d’économie sociale) a eu les faveurs du prix du public.

Le Grand prix marque une pause d’un an, pour revenir en 2015, en vue d’un ancrage provincial plus marqué encore. Les provinces de Hainaut, Brabant wallon, Namur et Luxembourg organisent déjà à leur échelle locale des “mini-prix”. Le souhait de la Fondation est de multiplier ces partenariats. Une année “off” pour penser au long cours.

//CD

>> Fondation pour les générations futures : 081/22.60.62 - www.fgf.be
> Belvas : www.belvas.be - 068/33.77.46.
> Hotel ‘t Roodhof : www.roodhof.be – 050/84.22.90.
> Les grignoux : www.grignoux.be – 04/222.27.78.

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