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A suivre... ( 4 janvier 2001)

Un petit coup de jeune !

 “A 50 ans, En Marche peut bien se donner un “petit coup de jeune”… Voilà le message que lançait Edouard Descampe, secrétaire général de la Mutualité chrétienne en mai 98 à l’occasion du cinquantième anniversaire d’En Marche.

Voilà donc aujourd’hui le jour du changement. Après de petites améliorations progressives et discrètes, nous devons aujourd’hui au graphiste Nicolas Gilson une toute nouvelle conception d’En Marche, le journal de la Mutualité chrétienne. Notre objectif, ceux qui nous connaissent bien s’en doutent, n’est pas d’entrer avec fracas dans le nouveau siècle. La nouvelle maquette n’est pas un argument de vente. Le numéro que vous tenez en main aujourd’hui a d’abord été conçu pour plaire aux lecteurs en mettant mieux en valeur, par la couleur et la typographie, les rubriques qu’ils apprécient. La consigne était simple. Il s’agit de mieux mettre en valeur les qualités intrinsèques et reconnues d’ la qualité de valoriser le sérieux de la réflexion, l’utilité et l’efficacité des rubriques services.

Cela dit, nous sommes heureux de présenter à tous nos lecteurs et lectrices cette nouvelle maquette d’En Marche en même temps que nos vœux de bonheur et de santé pour l’an 2001.

Voilà 53 ans maintenant que, sans jamais faillir, tous les 15 jours, En Marche, le journal de la Mutualité chrétienne apporte à ses lecteurs les informations de la Mutualité à laquelle ils sont affiliés. Avec des moyens modestes par rapport à ceux dont disposent les journaux dits de la grande presse d’information, En Marche accomplit un travail tout à fait spécifique. Il reste un journal “à part” dans le monde de la presse : un rythme “quinzomadaire”, pas de recherche du sensationnel, un journal de réflexion “grand public” qui porte allègrement la cinquantaine bien qu’il soit un poids lourd de la presse écrite avec ses 460.000 exemplaires. Ce que certains considèrent comme des faiblesses font en vérité la force et l’intérêt de ce journal.

On dit que la périodicité des journaux d’association constitue un handicap par rapport à la présence à l’événement, que la faiblesse des moyens ne permet pas de concurrencer les “news magazine”, que les textes restent trop marqués par la volonté d’expliquer et de convaincre, que le public diversifié rend difficile le ciblage des articles, que les lecteurs se méfient de tout ce qui pourrait apparaître comme de la “propagande” de mouvement… En réalité, le rythme de la parution donne le temps de la réflexion. Il met le journal à l’abri de la recherche du sensationnel. Le public “affilié” attend d’être informé avec sérieux et en profondeur. Les moyens du journal sont modestes, mais il peut compter sur la collaboration de nombreux spécialistes au sein du mouvement social. L’équipe est réduite mais proche d’un très large réseau d’information. Enfin, c’est mal connaître En Marche et ses journalistes de penser qu’ils ne sont que les instruments d’une propagande aujourd’hui dépassée.

Nous pensons à En Marche, et le temps nous donne raison, que pour intéresser il n’est pas nécessaire de ‘’gadgétiser’’ l’information.

Il ne faut pas oublier par ailleurs que dans l’ensemble de la presse écrite, les journaux des mouvements sociaux restent les rares outils d’information qui défendent encore sans ambiguïté et avec un acharnement certain, par des témoignages et des dossiers argumentés, les principes de la sécurité sociale, de l’assurance maladie, du droit à la santé et de l’esprit mutuelliste.

En Marche peut encore élargir le cercle de ses lecteurs sans perdre pour autant le caractère sérieux de son information. Nous ne pensons pas en effet que les règles du succès d’une presse “grand public” tiennent dans la recette suivante: “une fonction limitée d’information, une fonction développée de distraction... complétée d’une fonction pratique”. Toutes les informations “qui aident à vivre” doivent nourrir la relation affective sans laquelle il n’y a pas de lien entre un journal et son lectorat.

En Marche, le journal de la Mutualité chrétienne est l’expression d’une tradition de solidarité, d’une culture sociale productrice de sens et créatrice de société. C’est ce qui fait toute la différence avec beaucoup d’autres journaux qui doivent se contenter, pour des raisons commerciales, d’épouser les désirs consommatoires de leur public ou de suivre les courbes de l’audience.

Christian Van Rompaey

( 4 janvier 2001)