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Bonne nouvelle (5 décembre 2013)

L’espérance de vie a franchi le cap des 80 ans

© En Marche
Depuis la fin du 19e siècle, l’espérance de vie a connu une progression vertigineuse passant de 50 ans à plus de 83 ans aujourd’hui pour les femmes et à 77 ans pour les hommes! A l’heure actuelle, on dénombre plus de 1.600 centenaires en Belgique.

Les journaux nous annoncent assez souvent qu’un vieillard vient de franchir le cap de la centième année. C’est chaque fois un événement. C’est également une bonne nouvelle et c’est un coup de fouet parce que cela nous insuffle de l’espoir. On se dit alors : ‘Mon Dieu, ne broyons pas du noir'. Les chances sont, pour beaucoup, sinon d’atteindre ce record, du moins d’en approcher”, peut-on lire dans En Marche, le 15 mai 1951. Considérée alors comme un signe de progrès et de bien-être, l’augmentation de l’espérance de vie dans nos pays occidentaux ne fera que croître dans le seconde moitié du 20e siècle.

Dans l’immédiat après-guerre, la Mutualité chrétienne et En Marche ont bien compris la place croissante qu’allaient occuper les seniors dans la société belge. Outre une rubrique “Parlons pensions”, chaque édition comportait une page dévolue aux pensionnés sous le titre évocateur de “L’Age d’Or”. Au milieu des années 70, cette page se mua en un cahier spécial destiné aux “60et+”. L’Union Chrétienne des Pensionnés (“ancêtre” d’Enéo) y abordait de nombreux sujets: les pensions, l’isolement, la maltraitance, l’hébergement, la précarité... mais aussi la mémoire, l’autonomie, les loisirs, le maintien en bonne santé, les aides à domicile, le bénévolat... L’ASBL y invitait aussi les seniors à prendre part à ses activités et animations pour y tisser des liens.

La suppression des pages spéciales, dans les années 80, n’a pas pour autant mis un terme à ces thématiques. Dorénavant, les sujets “aînés” allaient être intégrés dans la programmation rédactionnelle avec un leitmotiv constant: les personnes âgées ne constituent pas un groupe séparé; elles font partie d’un ensemble dont seule la cohésion peut assurer la pérennité à long terme. De même, le vieillissement de la population est davantage un défi, une chance, une opportunité qu’une menace. Et il y a lieu de se réjouir de l’augmentation de l’espérance de vie en bonne santé et de valoriser l’apport des aînés dans notre société, au lieu de présenter ceux-ci comme une charge.

Ainsi, En Marche s’est fait l’écho tant des progrès de la gériatrie (la médecine des personnes âgées) que des apports de la gérontologie (l'étude du vieillissement dans toutes ses dimensions). A de nombreuses occasions, le journal invite à réfléchir à la place des aînés dans notre société. Et dénonce, entre autres, la paupérisation croissante parmi les pensionnés ainsi que la marchandisation galopante dans le secteur des maisons de repos.

//JOËLLE DELVAUX
ET FLORENCE LORIAUX, CARHOP

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