Prévention
(3 septembre 2009)
Ne
nous en lavons pas les mains!
Se
couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir lorsque l’on éternue, se
débarrasser des mouchoirs dans une poubelle, rester chez soi si on est
malade, se laver les mains régulièrement… voilà quelques-unes des mesures de
précaution que le Commissariat interministériel Influenza recommande
d’adopter. Suivre ces conseils que relayent de nombreux acteurs de la santé
devrait permettre de limiter la propagation de la grippe.
Photos : Françoise Robert.
Elémentaire
de se laver les mains? Peut-être mais pas si évident à réaliser. Les
apprentis infirmiers, les cuistots en formation ou les aides soignants en
stage pourront vous en dire un bout sur la question. Ils n’auront pas manqué
de recevoir des indications précises en la matière. Car si le geste semble
anodin, s’il a pris des allures d’habitudes, il peut être vain –
hygiéniquement parlant – lorsqu’une série de règles ne sont pas respectées.
Ainsi le rappelle la campagne «Vous êtes en de bonnes mains» qui, depuis
2005, se renouvelle chaque année dans les institutions de soins. La campagne
vise en effet spécifiquement les infections nosocomiales (contractées à
l’hôpital).
A l’hôpital ou
ailleurs, une hygiène des mains correcte permet d’interrompre la chaîne de
transmission des microbes.
Les recommandations
sont précises. Les gestes peuvent être rapidement effectués: 30 secondes
pour un bon lavage. Détaillés pour les travailleurs de la santé
principalement, ils sont source d’inspiration pour tout un chacun. Voyons
donc ce que signifie un «bon» lavage de main, un lavage qui n’oubliera
aucune zone. Evitons cependant d’en faire une obsession, de tomber dans les
travers de l’hyper aseptisé. Et que cela ne nous empêche pas de nous serrer
la main…
Catherine Daloze
D’après Idewe (service externe pour la prévention et la protection au
travail asbl).
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