Dans les livres (
1er avril 2010)
►Laisse entrer la lumière
“Maman”: un mot que l'on entend des dizaines de fois
par jour quand on est jeune mère de famille. Un mot que Dominique
Blanckaert, tournaisienne, n'a pas pu prononcer longtemps durant son
enfance, sa mère étant décédée alors qu'elle n'avait que six ans. “J'ai
aujourd'hui le même âge que celui que tu avais quand tu es partie”, raconte
Dominique dans une lettre qu'elle adresse à sa mère. Sous forme d'un échange
épistolaire émouvant, elle nous invite à “laisser entrer la lumière”,
quelles que soient les épreuves susceptibles de traverser notre existence.
>> Laisse entrer la lumière • D. Blanckaert • Ed. Eole • 120p • 2009 • 15
EUR.
►Juste un souffle
Inspiré de son histoire personnelle, le
roman de Valérie Sindt dévoile avec émotion et tendresse la liaison toute
particulière de son héroïne avec un jeune chercheur allemand atteint de la
mucoviscidose. Au-delà du récit, l’auteure vulgarise, dans le sens le plus
noble, cette maladie de toute une vie écourtée, qui impose un traitement
terriblement astreignant et lourd à supporter. Mais le roman se veut avant
tout un hymne à la vie et un hommage à un “muco” résolument optimiste et
viscéralement positif.
>> Juste un souffle • V. Sindt • Ed. Memogrames • 160p • 2010
• 19 EUR.
►Si je ne reviens pas
Lorsque le verdict du chirurgien tombe en rafales
- cancer du pancréas, cellules malignes sur le péritoine – le monde
s'écroule pour Bill et son épouse. Quelles sont les chances de guérison?
Quels traitements entamer? Comment annoncer la nouvelle aux enfants et
petits-enfants? Marie Cavéry signe ici un premier ouvrage, au plus réel
d'une écriture alerte où perce l'indicible. Les étincelles, dans ce chaos,
délivrent le vivant, cet allié pour mourir dignement.
>> Si je ne reviens pas • Marie Cavéry • Ed. Luc Pire • 104p • 2007 • 14 EUR
►J'ai commencé mon éternité
Dans ce vibrant témoignage, Edith Fournier nous
raconte son histoire, celle d’une psychologue, épouse d’un
cinéaste, qui entre heureuse dans la soixantaine. Jusqu’au jour où la vie du
couple est bouleversée par les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Comment
faire face à la dégénérescence de l’être aimé ? Où puiser la force de
l’accompagner au quotidien vers sa perte d’identité? Edith Fournier montre
que lorsque la mémoire s’efface d’un côté, les souvenirs de moments
complices affleurent de l’autre.
Une véritable histoire d’amour et de changement qui s’adresse à tous ceux
qui sont touchés par cet étrange parcours vers la voie de l’éternité… où
l’amour est le plus fort.
>> J’ai commencé mon éternité • Edith Fournier • Les éditions de l’Homme
• 260p • 2009 • 23,65 EUR
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