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Wallace et Gromit: le mystère du lapin-garou

Après l’immense succès de Chicken Run, en 2000, Nick Park adapte avec bonheur les aventures de Wallace et Gromit au format du long métrage.

Les Anglais aiment les jardins, et les lapins aiment les carottes. Le boulot de Wallace, vieux garçon anglicisme et son chien futé Gromit, est de protéger les potagers des prédateurs, en prévision du concours annuel du plus gros légume, organisé par Lady Tottington. Pas question de pièges mutilants ou de gaz débilitants, non, nos amis pratiquent «la décontamination à visage humain». Après leur capture, les lapins sont enfermés, soignés et nourris dans la cave de nos deux héros. Mais bientôt se pose un problème aigu de surpopulation. Aussi Wallace, féru de «technologies», entreprend-il de déprogrammer le goût immodéré des petits mammifères pour les carottes, choux-fleurs et autres courges. Mais voilà que du fond des clapiers surgit un monstre atroce, la lapin-garou, mi-homme, mi-lapin, dévorant tout sur son passage, puis disparaissant soudain dans les brumes du compost...

Seize ans après leur première apparition dans «Une grande excursion», Oscar du meilleur court-métrage d’animation, revoilà nos héros en pâte à modeler, au milieu de leurs machines à enfiler les pantoufles et autre réveille-matin au fromage bien fait. Entièrement réalisées à la main, les petites figurines de 30 cm sont animées, millimètres par millimètres, selon la technique du «stop motion» en 24 poses par secondes, dans un décor de la taille d’une maison de poupée. «C’est le premier film d’horreur végétarien», explique le réalisateur anglais Nick Park, et rien n’y manque: le suspens, l’ambiance lourde et angoissante, les lumières d’orage et les belles en détresse. Et bien qu’on puisse y voir des clins d’oeil aux grands classiques du genre, la réussite du film tient plutôt à cet humour «so british» qui exalte le quotidien et les bonnes manières, dans la veine des Monty Python. Mais le bonheur est dans les détails: les machines infernales pour griller les toasts, les papiers peints pelucheux et les pulls qui rétrécissent; les bouilles pas possibles des lapins et la belle voix de Ralph Fiennes. Et si parfois des empreintes de doigts sont visibles sur le museau de Gromit, c’est pour nous rappeler que tout ça, c’est du vrai, de la pâte à modeler comme quand on était petit, et du talent. Beaucoup de talent.

Linda Léonard

Wallace et Gromit: le mystère du lapin-garou. Réalisé par Nick Park et Steve Box. Avec en français les voix de Jean-Loup Horwitz, Jeanne Savary et Philippe Catoir. A partir de 5 ans. 1h25.


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