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Échos de l'actualité sociale et de la santé (18 septembre 2014)


© Guindaille 2.0

La guindaille ? Ok, mais respect d’abord !

"Guindaille 2.0" a pour objectif de sensibiliser les jeunes à une consommation maitrisée d’alcool. Ses principaux outils : dix pictogrammes qui, apparemment, font mouche auprès des jeunes.

Au diable, la moralisation et le jugement ! Les bonnes campagnes de sensibilisation reposent sur la responsabilisation. Et, surtout, sur la notion de respect, non seulement des autres mais aussi de soi-même. Chez Univers santé, à l’UCL, on se casse régulièrement les méninges pour concevoir des campagnes efficaces de sensibilisation aux ravages de l’alcool chez les jeunes. Pas pour décourager la fête, ni même la con - sommation d’alcool en elle-même, mais pour décourager tout ce qui fait que la fête et la convivialité peuvent dégénérer.

Des exemples ? Les lendemains de guindaille, on ne se souvient plus de rien, pas même d’un rapport sexuel. On a la gueule de bois. On s’est blessé en tombant, en se cognant ou - bien plus grave - en se jetant contre un arbre en voiture avec les copains. On a "chopé" une infection sexuellement transmissible (IST), etc.

Pour toucher les jeunes au maximum estiment les responsables de l’ASBL, rien de tel que de concevoir ces campagnes en les associant étroitement au processus. Y compris les cercles d’étudiants. C’est ce qui a été fait en 2013. À la rentrée académique de l’année dernière, une dizaine de pictogrammes simples et accrochant le regard ont été mis au point à la suite d’une méthode par étapes : brassage d’idées, mise au point provisoire des pictos, contact avec un graphiste, approbation de ce travail par les jeunes, choix minutieux du titre de la campagne, sélection des endroits où apposer les affichettes, etc.

Le contenu des messages ? Boire régulièrement des softs entre les verres d’alcool, apprendre à auto-évaluer sa con sommation (grâce à un outil appelé "l’effectomètre"), respecter le choix des non-buveurs, aider les camarades en détresse, pouvoir festoyer sans réveiller tout le quartier ni uriner partout, etc.

L’hiver dernier, cette campagne, dont le nom se voulait branché ("Guindaille 2.0") a été évaluée en ligne par 2.400 étudiants. La grande majorité connaissait la campagne, notamment grâce à Facebook et aux… baptêmes. 97% ont trouvé les mes sages bien adaptés au phénomène de la guindaille étudiante. À la suite de cette évaluation positive, Univers santé a décidé de prolonger "Guindaille 2.0" lors de cette rentrée académique sur les campus de Louvain-la- Neuve, Woluwe-Saint-Lambert et Mons. Seuls bémols : seulement un tiers des répondants à l’évaluation, était constitué de garçons.

Et, évidemment, personne ne peut évaluer avec précision si, au-delà de la notoriété et de la pertinence des pictos, ceux-ci ont effectivement contribué à modifier les comportements.

En attendant, Univers santé, qui renforce sa visibilité physique et virtuelle ces jours-ci sur les campus, a décidé d’organiser un con - cours pour créer de nouveaux pictos. Avec pour objectif au long cours d’être vu comme une ressource d’information, voire d’aide, pour toutes les assuétudes. À la rentrée et… toute l’année.

//PhL

>> Infos sur Guindaille 2.0 : www.facebook.com/guindaille2.0 • Univers santé : 010/47.28.28.

© Énéo

Indiaca, marche nordique… des sports à découvrir

La Quinzaine Aînérgie donne l'occasion d'essayer des sports inconnus et de découvrir peut-être de nouvelles passions. C'est en tout cas le pari d'énéoSport.

Du 5 au 19 octobre prochain, aura lieu la 5e édition de la Quinzaine Aînérgie. L’ASBL énéoSport(1) n’en est pas à son coup d’essai. Depuis 2010, cet évènement sportif attire chaque année plu - sieurs milliers de visiteurs. Au programme : plus de 20 disciplines sportives à découvrir gratuitement(2), partout en Wallonie et à Bruxelles dans des clubs réservés aux plus de 50 ans.

Il est reconnu que la pratique du sport procure nombre de bienfaits. Pour les aînés en particulier, elle est recommandée pour réduire les risques d’accidents cardiovasculaires, protéger contre la dépression et la perte d’autonomie. Forte de ces constats, l’ASBL énéoSport – association par et pour les plus de 50 ans – est active sur le terrain de la promotion du sport. Elle permet aux aînés de (re)découvrir des disciplines parfois méconnues.

"Venez, vous trouverez chaussure à votre pied !", enjoignent les organisateurs. En effet, Il y en aura pour tous les goûts : des sports d’équipe, en plein air, calmes, en rythme ou encore des sports de précision. Les disciplines proposées sont de tout type et de tout niveau. Il sera notamment possible de se frotter à la marche nordique, l’aquagym, la zumba gold, le taï chi, l’indiaca, le vélo, le yoga, le qi gong, le mölkky... Les participants seront encadrés par des moniteurs et animateurs qualifiés (pour la plupart, âgés eux-mêmes de 50 ans et plus). Leur rôle, lors de la Quinzaine Aînérgie : aider à faire les premiers pas dans la discipline choisie, mais aussi offrir un aperçu complet du sport choisi.

Six journées découvertes permettront également de s’essayer à plusieurs sports le même jour, au même endroit. Dans ce cas, une contribution financière modique est demandée afin, notamment, de sustenter les participants en temps voulu. Ces journées se dérouleront dans les régions du Centre, de Verviers, de Liège, du Hainaut, de Luxembourg et de Namur.

//AURORE DEVOS

>> Plus d'infos : numéro gratuit 0800/32.324 • www.quinzaineainergie.bewww.facebook.com/quinzaineainergie

(1) Association sportive reconnue par l’Adeps.

(2) Pour les activités bowling et en piscine, il sera demandé de s’acquitter du prix d’entrée.

© Philippe Turpin - Belpress

Sondage sur les compléments alimentaires En ligne et sur papier

Un appel est lancé aux personnes à qui le médecin prescrit des vitamines, minéraux et compléments alimentaires dans le cadre d’une maladie chronique. Une enquête en ligne est ouverte depuis quelques semaines. Il est également possible d'y répondre par voie postale.

C’est l'Observatoire des maladies chroniques qui a lancé ce sondage. Créé en 2012, l’Observatoire a pour but de cerner les besoins et les problèmes auxquels les malades chroniques sont confrontés au quotidien. La Mutualité chrétienne et son partenaire Altéo (mouvement social de personnes malades, valides et handicapées), y prennent une part active.

Récemment, l’Observatoire a décidé d’approfondir quelques thèmes précis, par exemple le fait que certains malades chroniques se voient prescrire des suppléments en vitamines ou minéraux ou des compléments alimentaires. Ces produits sont aujourd’hui à la charge du patient et ne bénéficient pas de l’intervention de l’Assurance soins de santé et indemnités (Assi).

Par le biais de ce sondage, l'Observatoire souhaite identifier au mieux les besoins des malades chroniques en matière de vitamines, minéraux ou suppléments alimentaires. Les personnes concernées sont invitées à y prendre part avant le 31 octobre. L'enquête peut être remplie en ligne directement ou via un document papier disponible auprès du secrétariat d'Altéo. Les réponses seront traitées dans la plus stricte confidentialité et la participation restera anonyme.

>> Plus d'infos : sondage sur http://fr.surveymonkey.com/s/enquete_observatoire • Secrétariat d'Altéo: 02/246.42.26 ou alteo@mc.be

© BSIP Reporters

Se mettre à table à l’école

Comment améliorer l’alimentation à l’école ? Voilà une vaste question qui comporte de nombreuses dimensions : la santé, l’environnement, la culture, le coût, le goût aussi… Un outil pédagogique aide les acteurs de l’école à se concerter et à prendre des décisions collectives.

"Se mettre à table". Tel est le nom de l’ambitieux outil mis à disposition des écoles. Il s’agit, ni plus ni moins, d’amener autour de la table le plus grand nombre d’adultes de fonctions différentes (pouvoir organisateur, direction, parents, enseignants, cuisiniers, équipes de promotion de la santé, personnel technique et éducatif…). Objectif ? Que chacun prenne la parole, exprime ses insatisfactions en matière d’alimentation, fasse des propositions et participe à la prise de décision et à la mise en place de changements en faveur du mieux-être et de la san - té à l’école.

Cet outil, la Coordination éducation & santé (Cordes) l’a fait connaître et testé l’année scolaire passée. Dans une dizaine d’ateliers, quelque 114 intervenants de secteurs impliqués dans l’amélioration de l’alimentation ont pu expérimenter la démarche de construction de projet par des jeux de rôle.

"Les participants ont pu mesurer la complexité du débat, commente l’ASBL Cordes dans la revue Education santé(1). La réflexion doit mener, non pas à une simple addition d’expression d’individus, mais à la formulation d’un objectif commun". Les groupes ont aussi pu comprendre l’intérêt de passer du temps à questionner et formuler des insatisfactions pour construire des solutions plutôt que de foncer tête baissée sur telle ou telle "bonne idée d’action". Se concerter, décider ensemble nécessite du temps, implique de faire coïncider les agendas, ce qui n’est pas une mince affaire. Mais c’est un investissement pour l’avenir…

Forte de cette expérience, l’équipe de Cordes propose d’accompagner, dans la mesure de ses possibilités, les personnes désireuses de "se mettre à table" dans leur établissement scolaire. Elle continuera aussi à animer des ateliers pour que d’autres expérimentent cette méthode bien utile pour mener un projet collectif visant à améliorer l’alimentation à l’école(2).

//JD

>> Infos : ASBL Cordes • 02/538.23.73 • www.cordesasbl.be

(1) Se mettre à table : une situation à expérimenter, Education santé n°303, septembre 2014, www.educationsante.be

(2) Les prochains ateliers pour expérimenter gratuitement cet outil auront lieu le 8 octobre à La Louvière et le 25 novembre à Liège (de 10 à 16h).

© Phanie Reporters

Protéger son cœur ou son cerveau sans délai

Lors d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'un infarctus, chaque minute compte. Voilà la raison d'être de la campagne d'information grand public lancée entre autres par le Centre d'éducation du patient, partenaire de la Mutualité chrétienne.

Forte douleur dans la poitrine ? Mal qui se propage vers la mâchoire ? Forte douleur dans un bras ? Il s'agit de réagir vite, car ce pourrait être le signe d'un infarctus. Un côté du visage qui ne bouge plus ? Déviation de la bouche ? Difficultés à parler ? Une main, un bras ou une jambe qui ne réagit plus ? Autant de signaux d'alerte d'un AVC. Le bon réflexe dans ces cas de figure : appeler le médecin traitant ou le 112. C'est en substance le message que souhaitent faire passer largement des acteurs de prévention santé, réunis dans un projet Icapros (Instance de coordination des actions pour la promotion de la santé franco-belge).

"Du temps perdu lors d'un infarctus, c'est du muscle cardiaque perdu ; lors d'un AVC, ce sont des possibilités de récupération en moins", soulignent ceux qui voudraient voir la santé cardio-vasculaire s'améliorer. Un état des lieux sur le territoire franco-belge couvert par le projet transfrontalier(1) indique en effet que les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de décès. Et diverses enquêtes montrent aussi que l'attente se prolonge parfois plusieurs heures avant une prise de contact avec un médecin ou une structure de soins pour bénéficier d'une prise en change appropriée. "Ne pas alarmer et ne pas banaliser, voilà le challenge", expliquent les porteurs de la campagne de sensibilisation.

Sur les feuillets de sensibilisation édités sous forme de pense-bêtes, les conseils se font encore plus précis pour les minutes qui suivent. Après avoir appelé un médecin, il s'agit de contacter un membre de la famille ou un proche, de vérifier que la porte d'entrée est bien ouverte. Tout comme il est recommandé que la personne concernée s'allonge et qu'elle respire lentement.

Spots TV et radio, affiches, site internet (www.DelaiAVCinfarctus.eu – accessible à partir du 24 septembre), conférences et formations de professionnels viennent compléter la panoplie des outils concoctés à l'occasion de cette campagne. Avec un objectif : généraliser les réflexes adéquats.

//CD

>> Plus d'infos et outils disponibles sur commande auprès du Centre d'éducation du patient : 082/61.46.11 • Voir aussi www.preventionsante.eu

(1) À savoir le département des Ardennes en France et des arrondissements des provinces de Namur et du Luxembourg.

© Cityred

Expérimenter la réforme de la santé mentale par le jeu

Conçu par des acteurs de terrain, un jeu pédagogique permet de mieux comprendre et d’expérimenter la nouvelle organisation et culture de soins en santé mentale.

Côté pile du plateau de jeu, on trouve en son centre l’hôpital. Autour de lui, gravitent en étoile la famille, le CPAS, l’administration, le médecin traitant…. Côté face, le centre est occupé par les patients. Tout autour, de nombreux services aux personnes, des lieux de loisirs et de rencontres, des infrastructures de soins aussi. Dont l’hôpital. Un plateau nettement plus coloré… En tant que telle, la conception du jeu 107City (qui fait référence au nom de la réforme baptisée Psy107) symbolise bien la réforme en santé mentale qui est en train de se jouer grandeur nature. Il s’agit de sortir de l’hospitalocentrisme et de permettre aux personnes souffrant de troubles psychiques de rester autant que possible dans leur milieu de vie grâce à un réseau de soins de proximité.

Dans les projets qui expérimentent cette réforme, l’engagement des professionnels du secteur médico-psychosocial est tout aussi important que celui des usagers et de leurs proches. "Encore faut-il que ceux-ci soient bien informés et comprennent de quoi il s’agit, observe Anaïs Mauzat, du CSM Antonin Artaud, l’une des cinq associations à l’initiative de la conception du jeu(1). L’idée est ainsi venue de de développer un outil pédagogique qui soit ludique, accessible, que chacun puisse s’approprier", explique-t-elle. Près de deux ans ont été nécessaires pour concevoir les principes du jeu, fabriquer un prototype, le tester auprès d’un panel varié de personnes, l’adapter… et le finaliser.

Comment cela fonctionne-t-il ? Chaque participant incarne un habitant, avec ses difficultés propres, son histoire personnelle. Le but : améliorer la qualité de vie de son personnage. En se déplaçant dans la ville fictive, le joueur trouve des lieux disposant de différentes ressources, lui offrant, par exemple, la possibilité d’obtenir l’aide d’intervenants ou de gagner des points "santé", "social" et/ou "finances". À lui de choisir les aides utiles selon les ressources accessibles, les conseils des autres joueurs et les besoins de son personnage.

Animé par un maître de jeu connaissant aussi bien le secteur psychosocial que la réforme et 107City, le jeu se déroule en trois temps : tout d’abord, les joueurs (entre trois et six) se déplacent dans la ville avant réforme (plateau recto). Ensuite, ils déambuleront dans la nouvelle ville (plateau verso). Ils y disposeront de nouvelles ressources illustrant les avancées liées à la réforme et les dispositifs qu’elle permet de déployer. Une fois la phase de jeu terminée, une place importante est laissée au débat.

Produit en 80 exemplaires (40 en français et 40 en néerlandais), ce jeu ne demande qu’à être utilisé et circuler. Avis aux organisations et associations intéressées !

//JD

>> Plus d’infos sur le jeu et la formation destinée aux maîtres de jeu : 02/218.33.76 • www.facebook/107city107city@advalvas.be

(1) Les cinq associations sont CSM Antonin Artaud, le Comité dans cité, Hermesplus, l’Autre lieu et Sanatia ASBL.

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